Initialement sans titre ni date, Heisenberg avait distribué ce texte à quelques proches seulement, sous le sceau du secret, en raison des critiques qu’il contenait à l’encontre du régime nazi. À cette époque, il est engagé dans un travail dans le domaine de la théorie des particules élémentaires. À travers l’exposé des théories de la physique quantique, qui bouleverse notre mode de pensée en introduisant le concept apparemment paradoxal de “loi d’incertitude”, c’est le problème général de la connaissance qu’il aborde, posant notamment la question de la responsabilité du savant face au politique. Il examine en conséquence la répercussion, dans les disciplines traditionnelles comme dans l’existence quotidienne, de cette “nouvelle position à l’égard de la réalité” qu’induisent les sciences. Prix Nobel de physique en 1933, l’allemand Werner Heisenberg (1901-1976) est l’un des principaux fondateurs de la mécanique quantique. De culture encyclopédique, il laisse une œuvre scientifique et philosophique, dont Le Manuscrit de 1942 est sans doute l’expression la plus aboutie.
Dans le second tome (inachevé et posthume) de la Critique de la Raison dialectique, Sartre ne propose pas seulement une réflexion sur la pensée marxienne de l’histoire, mais il trace une conception nouvelle et problématique de la praxis tout court. Praxis, matière, connaissance et histoire sont ainsi les feux entrelacés d’une perspective éthique et théorétique que Cambria réfère de façon analytique dans la première partie de ce livre. Mais la présentation systématique des thèses du second tome de la Critique (qui constitue, à présent, un cas presque unique dans le cadre des études sartriennes) se déroule dans un dialogue serré et continuel avec Sartre. C’est pourquoi, dans la suite du texte, l’auteur circonscrit les lieux aporétiques de la réflexion sartrienne et avance des conclusions autonomes. Il en dérive une refondation radicale du matérialisme en tant que pratique de compréhension et en tant que dynamique de la vie qui se fait connaissance.
Pour Charlotte, Damien Wynter n’est qu’un séducteur ténébreux, insouciant et arrogant... soit tout le contraire de ce qu’elle recherche chez un homme ! Alors, comment peut-il, d’un simple regard, éveiller en elle une passion si intense ? Intense au point que, lorsque l’orgueilleux milliardaire lui fait la plus inattendue des propositions – le mariage ! –, Charlotte se sent prise d’une envie étourdissante de dire oui. Car, même s’il ne s’agit que d’une union de convenance, n’est-ce pas là l’occasion pour elle d’oser, enfin, prendre des risques, s’affranchir des règles et écouter son cœur ?
Journal de l'Empire
S’astreindre à lire les textes publiés par Hegel dans sa maturité, entre 1821 et 1831 — ce qui est fait ici exemplairement — n’est pas étudier une philosophie parmi d’autres : c’est méditer l’œuvre avec laquelle la recherche philosophique ouverte par les Grecs s’achève, atteint sa maturité et peut-être en meurt. La maturité de l’esprit, c’est la pensée du vouloir. Assignant ainsi le rôle cardinal à la volonté, Bernard Quelquejeu retrace dans sa totalité le développement spéculatif de cette idée : du besoin organique à la conscience désirante, du libre vouloir à la réalisation de l’État à travers les trois dialectiques du désir et de la rationalité, du théorique et du pratique, de la nature psychologique et de la réalité politique du vouloir. Besoin, désir et volonté apparaissent pris alors dans la continuité d’un même procès de « sublimation » menant de la nature à l’histoire. Rejoignant les questions les plus présentes de notre culture, les inscrivant dans cette philosophie de la volonté dont Marx, Nietzsche, Kierkegaard se partageront les dépouilles, Bernard Quelquejeu rencontre, en même temps que...
Etudes religieuses, historiques et littéraires / par des Pères de la Compagnie de Jésus Date de l'édition originale: 1869-07 La présente revue s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale de la presse française mise en place avec la BnF. Hachette Livre et la BnF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BnF ayant numérisé ces publications et Hachette Livre les imprimant à la demande. Certains de ces titres reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces revues sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
1. L’œuf humain (), et celui des mammifères, arrivé à maturité est une petite masse sphérique de substance molle, gélatineuse, transparente, d’un aspect granuleux et contenant un grand nombre de fines particules : les globules vitellins. — Cette substance est enveloppée par une membrane délicate, striée verticalement appelée zône pellucide. A l’intérieur de cette masse, et située plus ou moins excentriquement, est une vésicule, la vésicule germinative, qui contient elle-même une ou plusieurs taches, la tache ou les taches germinatives. Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.