L'heure païenne
Auteure: André Prone
Nombre de pages: 96Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Si l'on connaît depuis fort longtemps la dimension centrale de la marchandisation dans le développement de la plupart des civilisations, on ne supposait pas qu'en quelques décennies seulement, quasi-totalement impliquée dans tous les rouages du système économique et social, elle impacterait avec autant de force la société, la santé et l'environnement. En ce sens, on peut dire qu'à l'heure de la mondialisation, la possibilité de s'émanciper, de se soigner ou de préserver la nature, est de plus en plus compromise par les dégâts de l'actuelle révolution culturelle techno-économique libérale. L'individu a beau s'en défendre - et les Etats n'y voudront, hélas, rien changer -, cette marchandisation globale frappe le coeur même de l'équilibre de la terre et l'intégrité de l'homme. Ainsi, en acceptant de devenir un des acteurs du système concurrent consumériste, ce dernier perd peu à peu sa dimension altruiste et naturelle. Sauf à travailler à l'émergence d'une nouvelle éthique du désir et d'une innovante école corrélative, d'une contre-culture et d'une autre Révolution - ce que propose l'auteur -, cette fétichisation de la marchandise pourrait avoir à ...
La 4e de couverture indique : "Persuadé de l'imminence de la dimension paroxysmique de la crise généralisée actuelle, l'auteur s'évertue à montrer en quoi le système capitaliste de la totalité s'oppose fondamentalement à la raison. Pour ce faire, il s'attache à revisiter deux concepts philosophiques majeurs, celui de « La question de l'émancipation universellement humaine » de Marx, qui renvoie à l'opposition entre Profane et Sacré dans la lecture proposée par Domenico Losurdo sur les supposées contradictions présentes dans l'oeuvre de Nietzsche, et celui de « Vivre de son entier consentement sous la conduite de la Raison » avancé par Spinoza dans l'Éthique. Il met non seulement en exergue l'ensemble des faits générateurs de chaos consécutifs à ce système pervers au nom du sacré, mais tend à démontrer, à travers ce qu'il nomme « L'idéologie du sombre désir », l'émergence d'un néo-conformisme fascisant tout aussi déstructurant que le modèle permissif de consommation de l'après 68 avancé par Michel Clouscard. Il décrypte également dans la grande mutation techno-écomique impulsée par le patronat, les profonds chamboulements en cours dans...
Metteur en scène français atypique, André Engel travaille depuis 1972 pour le théâtre et l'opéra. Venu au théâtre par hasard, il crée d’abord ses spectacles « hors les murs » (haras, usine, hangar) avec une même équipe de création, les dramaturges Bernard Pautrat puis Dominique Muller, le décorateur Nicky Rieti et l’éclairagiste André Diot. Nourri de philosophie allemande et de lectures situationnistes, André Engel a proposé un renouvellement du statut du spectateur. Son œuvre portée par la tentation du cinéma est une aventure théâtrale soutenue par une poésie de l’errance, du voyage et de la dérive. Véritable machine de guerre contre « la société du spectacle », le théâtre est pour lui le lieu et le moyen d’un combat contre le monde aliéné, pour la reconquête de l’authenticité du réel. Étayé par des analyses de spectacles, cet ouvrage biographique vient combler une lacune manifeste dans l’histoire théâtrale du dernier quart du vingtième siècle en faisant place à un de ses artistes majeurs.
André Neher (1914-1987) fut l’une des grandes figures du judaïsme français d’après-guerre, et son œuvre abondante, comme son engagement, marquèrent durablement des générations de lecteurs. Depuis ses travaux sur la prophétie (Amos, chez Vrin) ou l’Ecclésiaste (Notes sur Qohélét, chez Minuit) en 1950, ou encore sur le silence de Dieu après Auschwitz (L’Exil de la parole, au Seuil), dans les années 70, Neher a renouvelé le questionnement juif de la modernité et a contribué pour une grande part à une renaissance des études juives en France. Ce volume collectif, qui contient un inédit de Neher, devrait permettre de remettre à l’honneur un grand penseur du judaïsme, doublé d’un véritable écrivain. Il rassemble un choix de communications prononcées lors de différents colloques sur l’œuvre de Neher, ainsi qu'un inédit du philosophe italien, Massimo Cacciari.
A partir de la confrontation fraternelle sur deux paradigmes a priori différents naît l'idée d'un "espace collectif" regroupant tous les courants de pensée révolutionnaires et dynamisant la saine confrontation des citoyens, afin d'élaborer et de mettre en oeuvre les divers projets et actions régissant tous les aspects de la vie publique et sociale. Dans cet esprit il est possible d'imaginer un front commun révolutionnaire, capable de déjouer la crise.
Contient une biographie d'André Biéler (p. 342-345).
Comment en est-on arrivé là ? Tout était annoncé depuis 2003, mais les gouvernements n’ont rien préparé. Début 2020, pourquoi ont-ils perdu deux mois avant de réagir ? Masques, tests, vaccins, lits d’hôpitaux et stratégies : qui est responsable ? Michel Collon a mené une enquête approfondie. D’abord en invitant à son émission Michel Midi (trois millions d’internautes atteints) ceux que l’info officielle laissait de côté. Puis, en investiguant les zones d’ombre, aidé par un vaste réseau international : infirmiers, médecins, scientifiques, économistes, écologistes, témoins locaux... Ce livre démontre qu’on aurait pu protéger tous les citoyens de ce traumatisme, éviter 80 à 90 % des décès et maintenir les économies actives. Aujourd’hui, l’humanité se demande comment elle doit continuer à vivre. À tous se posent les mêmes questions : 1. Comment certains pays s’en sont-ils mieux sortis ? 2. Qui a affaibli nos soins de santé ? 3. Le Big Pharma nous protège-t-il ? 4. 40 années de néolibéralisme : quel bilan ? 5. Quelle économie, quelle écologie nous faut-il ? 6. Se faire la guerre ou coopérer ? 7. Avons-nous été bien...
Au terme de près de cinquante ans d’enseignement à la Faculté de droit et des sciences économiques, puis de l’Université Toulouse 1, les collègues d’André Cabanis ont souhaité marquer leur reconnaissance pour une vie au service de l’enseignement supérieur, en organisant la publication de ses articles les plus marquants.
Enquête explosive au coeur du plus gros crash de l'histoire du XV de France. Entre 2011 et 2015, le XV de France dirigé par Philippe Saint-André est allé de déconvenues en déconvenues, battant les records de médiocrité jusqu'au désastre final, ce revers cinglant 62-13 face aux All Blacks en quart de finale de la Coupe du monde. La plus large défaite d'une nation à ce stade de la compétition, depuis la création de l'épreuve en 1987. Une humiliation en mondovision, un traumatisme profond, que peu de spécialistes avaient vu venir, et dont le rugby tricolore aura bien du mal à se remettre. Au cours de son mandat, jamais l'ancien ailier et capitaine des Bleus, qui avait pourtant hérité d'une équipe de France vice-championne du monde en 2011, n'est paru en mesure de mettre le bateau bleu à flots. En panne de résultats dans les éditions du Tournoi des VI Nations au cours desquelles la France n'a jamais su dominer ni l'Irlande ni le pays de Galles tout en étant battue par la modeste Italie, mais aussi en panne de plan de jeu, celui qui avait entraîné avec une réussite contrastée Gloucester, Sale, Bourgoin et Toulon promettait que la Coupe du monde en Angleterre...
De l'homme d'Etat devenu homme de lettres à l'écrivain devenu ministre, deux trajectoires en miroir. L'admiration réciproque de Charles de Gaulle et André Malraux repose sur cette double aspiration : le Général estime en son ministre des Affaires culturelles l'artiste inspiré qu'il aurait voulu être, tandis que Malraux voit en de Gaulle le chef couvert de gloire qu'il rêvait de devenir. En chacun d'eux demeure un désir de création ou d'action. Le premier se veut poète, même s'il est avant tout un homme politique ; le second se veut homme d'action, même s'il est d'abord un intellectuel écrivain. Leurs discours et leurs écrits apparaissent comme le reflet de cette volonté d'équilibrer pouvoir et littérature. Alors que l'éloquence doit influer sur la vie de la Cité, l'écrit de mémoire cherche à donner du sens à l'action passée. Les deux écrivains et orateurs construisent et transmettent une certaine vision du monde, où l'individu, par son attitude de résistance, conquiert sa propre grandeur. Ils ont en commun une haute idée de la valeur du verbe : il assume des responsabilités morales, en instaurant un nouveau rapport de l'homme au monde, réconciliant...
Après Faut-il détester la Russie et La Peur, arme politique, Robert Charvin, épaulé par Adda Bekkouche, juriste, revient avec un livre des plus actuels: La Colère des peuples ou la mondialisation du ras-le-bol. Après une préface d'Aminata Traoré, les deux auteurs analysent toutes les révoltes récentes et explique la raison des soulèvements de plus en plus présents partout dans le monde. À Rome, Amsterdam, Bruxelles suite au Covid-19, les jeunes et moins jeunes pour le climat, les Gilets jaunes et les autres mouvements populaires et les soulèvements contre le racisme, les peuples de la Planète semblent en ébullition. Où cela va nous mener? Comment agir pour obtenir des changements : découvrez la quatrième ci-dessous. Partout dans le monde, les peuples grondent. Les jeunes contre la destruction de la planète, les Gilets jaunes et bien d’autres contre la régression sociale, les citoyens contre le racisme... En face, les violences policières pour réponses. Les pouvoirs occidentaux (Biden, Bolsonaro, Macron, ou Boris Johnson pour les plus connus) essaient de gagner du temps. Aidés par une nuée de médias, scientifiques et juristes, ils tentent d’asservir...
Le monde qui vient sera ce que nous en ferons. Encore faut-il avoir le courage de regarder l'avenir en face. C'est à cet effort salutaire que cet opuscule invite le lecteur. Appuyé sur les recherches les plus pointues, il propose de décrypter sous tous ses aspects le monde nouveau porté par l'évolution des sciences et des techniques.
Cet ouvrage met en évidence trois dimensions majeures de la compréhension du déroulement de l'histoire : L'intentionnalité marchande qui est le ciment de la civilisation de l'ordre et l'avènement du capitalisme ; L'opposition irréductible entre l'esprit de concurrence et l'esprit de partage à reconquérir ; L'échec des pseudo-communismes qui nous invite à mettre en oeuvre de nouveaux paradigmes révolutionnaires. Il y a une nécessité à mettre en oeuvre une autre politique apte à nous conduire du Marché Monde vers le post-capitalisme : "l'éconumisme".
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le Tanganyika, maillon des Grands Lacs africains, s'érige en emblème d'une mémoire blessée dont le poète tente la réappropriation.
Le Passé est une notion obsédante dans l'univers de cet historien d'origine. L'auteur des " Anticolonialistes " met ainsi en évidence le lien implicite qui rattache les lieux pourtant distants dans l'espace et le temps : le souvenir de la collision et/ou du métissage des Civilisations.
Dans les sociétés primitives, les règles de vie communes se sont organisées autour de la religion. Cet état de fait existe encore pour l'islam et l'hindouisme ; le christianisme du monde occidental s'en est éloigné. Les domaines de la croyance et de la morale y sont distincts, sans qu'il y ait nécessairement d'opposition. L'essor de la technique a rendu cette séparation plus visible. Pourtant, les hommes ont besoin d'absolu notamment celui qu'ils trouvent dans la religion. Faire vivre ensembles la raison et la croyance, c'est ce que cet essai propose de faire.
La filière phonographique, bouleversée par le peer-to-peer et la numérisation des contenus, a servi de cheval de Troie, dans le secteur des industries culturelles, aux acteurs du logiciel, du Web ou de la fabrication de matériel. Alors que la musique n'a jamais été autant écoutée et consommée, ces firmes l'utilisent principalement pour vendre d'autres produits et services ou pour asseoir leur stratégie de marque. Ces contributions analysent aussi l'évolution des pratiques des auditeurs.
Un souffle de vive espérance traverse Les riches heures. Il s'épanouit en une allègre symphonie de sonorités, de rythmes, de couleurs. Des tableaux de vie se succèdent, qui célèbrent l'incomparable beauté de la création, la grandeur de la vie - de toutes nos vies. Ecrire un poème, c'est aussi inviter le lecteur à éveiller la liberté créatrice qui sommeille en lui, à communiquer cette vive espérance.
Blanche, incarnée, tu ondoyais aux mains nobles de Dieu. Ton regard secret cherchait une manière de te ravir à son socle: une terre, car ton audace était mûre pour la chute et le plaisir. Et tu es venue en mes mains terre de l'angoisse, ô Eve, et fière, tu ondoyas, blanche, incarnée.
La poésie de Hoda Adib - née à Beyrouth, vivant à Londres, écrivant en français - est faite de dualité : Orient-Occident, féminin-masculin, spirituel-sensuel, imaginaire-présence. Et même horizontalité-verticalité comme les textes de ce recueil que l'on peut lire de haut en bas ou de gauche à droite.
Cet ouvrage est un ensemble de réflexions sur l'évolution des sociétés du monde atlantique et de l'océan Indien aux XXe et XXIe siècles. Il explore les créations théâtrales caribéennes et africaines, les arts caribéens de la performance, ainsi que les productions romanesques de la Caraïbe et de l'Océan Indien. Une contribution à une matière à penser de nature postcoloniale.
La poésie Olexandre Korotko est saluée pour sa liberté d'autoexpression et d'autoréception. Elle frappe le lecteur par son imaginaire flamboyant, lyrique et expérimental, par la sagesse aphoristique de ses "unilignes" et par la richesse sacrée de sa pièce maitresse sprirituelle " Abraham et Isaac."
Recueil de poèmes, qui sont autant de braises d'où revivent les flammes des lieux et des époques.
Izlan i tafat, recueil de poèmes en kabyle, puise son inspiration dans le patrimoine culturel oral des montagnes algériennes du Djurdjura. Ces poèmes traduisent l'inquiétude spirituelle et le sentiment religieux. Les valeurs éthiques et sociales, les traditions millénaires, la littérature spontanée du groupe se retrouvent dans ces poèmes. Ceux-ci traduisent aussi la conception du monde, le quotidien des montagnards confrontés à un terrain rude, aux difficultés de la vie, mais aussi à ses joies et à ses heureuses surprises.
Les mots utilisés par ce poète cosmopolite traquent le dedans : "Malgré injures et dénis, l'écriture demeure pour moi un exercice indispensable, une remontée vers l'origine pour retrouver les mots qui regardent et qui tremblent comme, sous la poussée des eaux, les cailloux de sources et de fontaines. La poésie est goût des commencements."
Un Roubaisien qui redonne fierté à sa ville, un catholique démocrate européen et écologiste avant l'heure.